Transformer la contradiction en
force
UNITE ET DIVERSITE
En prolongement des pages consacrées
à l'Unité du Mouvement Libertaire, parues dans notre précédent numéro, nous publions
ce mois-ci une réflexion sur la diversité et les divergences du mouvement
Construire un
mouvement libertaire uni, cohérent, solidaire, qui est contre à priori?
Mais de quelle unité parle-t-on ? Avec qui ? Sur quelle base ? Dans quelles
perspectives? Avec quels moyens? Les questions, parfois complexes, sont nombreuses
et les réponses ne viendront pas du jour au lendemain. La brochure de Jean-Marc
Raynaud et Babar, « Unité pour un mouvement libertaire » (1),
malgré ses imperfections et quelques maladresses, a le grand mérite de lancer (ou plutôt relancer) le
débat et de tracer quelques pistes.
Le texte qui
suit n’a pas la prétention de faire le tour du débat sur l’unité, de nombreux
aspects importants n’y sont pas abordés. Il s’efforce simplement d’apporter une
contribution à la réflexion collective sur certains obstacles qui se mettent en
travers de l’unité, en ayant bien conscience de laisser dans l’ombre des
questions incontournables du débat.
CONTRADICTIONS
ET DÉPASSEMENT DES CONTRADICTIONS
La question de l’articulation entre l’unité et
la diversité est une vielle question, aussi vielle que l’anarchie, aussi vielle
peut-être que l’humanité.
D’une part l’unité et la diversité nous
apparaissent souvent comme des forces contradictoires entres elles, se repoussant
mutuellement. On a tendance à penser que plus on est divers et moins on est uni
et réciproquement.
D’autre part, l’unité et la diversité nous
apparaissent souvent comme des notions ambiguës, contradictoires en
elles-mêmes. La plupart des libertaires aspirent à l’unité tout en s’en méfiant
comme la peste. Dans l’inconscient et le conscient de l’anarchiste moyen
« unité » rime bien souvent avec centralisation et pouvoir. Mais
unité peut aussi rimer avec fraternité et solidarité. La diversité est perçue
comme une source de richesse, d’ouverture, de stimulation mais aussi comme une
source de conflit, de division, d’affaiblissement. L’unité est perçue comme une
source de cohérence, d’efficacité et de paix mais aussi comme une source de contrainte,
d’uniformisation et de limitation.
Dans l’idéal, une démarche d’unité ne devrait
pas se fonder au départ sur la base d’une approche particulière – par exemple
l’approche synthésiste de Jean-Marc et de la FA en
générale - mais sur une base plus large
déjà représentative de la diversité libertaire à unifier. Ceci-dit,
cela n’est pas simple et nous parlons, agissons et écrivons à partir d’une sensibilité
particulière, c’est inévitable. Ce qui est évitable, par contre, est de négliger
ou oublier la sensibilité des autres tendances partie-prenantes
de la démarche ou appelées à s’y impliquer. Une grande vigilance de toutes et
tous en la matière sera nécessaire pour la préparation des états généraux. Ces
rencontres, si elles veulent aboutir, ne pourront pas émaner d’une organisation
particulière ou être accaparées par une composante étroite, non représentative
du tout foisonnant. C’est pourquoi elles ne devront exclure personne ni aucun
courant de l’anarchisme a priori et veiller à ce que toutes les tendances aient
une possibilité d’expression correcte.
Les questions surgissent alors : Comment
concilier et réconcilier ces deux forces que sont diversité et unité, les faire
travailler ensemble plutôt que l’une contre l’autre? Comment favoriser les
aspects positifs réciproques de l’unité et de la diversité et restreindre leurs
effets négatifs?
Il est impossible de répondre à ces questions de
façon théorique et individuelle. Il n’y a aucun théorème, aucune recette
miracle pour résoudre cette confrontation complexe entre unité et diversité.
Les réponses ne viendront pas à travers un texte mais dans la pratique, dans la
vie. Elles viendront de la participation d’anars de la FA, de la Coordination
Anarchiste, de l’Union Anarchiste, de libertaires de l’Organisation Communiste
Libertaire, d’Alternative Libertaire (F), de l’Organisation Socialiste Libertaire
(S), du Réseau No Pasaran, des Réseaux Maloka, Sans-Titre, et autres Caravanes
anti-capitaliste… Des anarcho-syndicalistes des CNT ou de syndicalistes
libertaires affiliés à d’autres centrales, des petits groupes autonomes regroupés
autour d’une revue, d’un fanzine, d’un site Web, d’un projet artistique ou
culturel, d’un squatte, d’une communauté rurale… mais aussi des nombreux individuel-le-s de l’anarchie non organisée, parfois non
revendiquée mais vécue, bref de toutes celles et de tous ceux qui voudront
apporter leur pierre à l’édifice, sans renier ce qu’ils/elles sont et d’où
ils/elles viennent mais sans faire de leur drapeau, de leur étiquette, de leur
spécificité un fétiche, une provocation, un obstacle.
COMPLÉMENTARITÉ
ACTIVE
Mais pour que ces réponses surviennent, encore
faut-il que ces familles d’affinité, ces orga, ces individu-e-s se rencontrent avec une authentique volonté de
partage et d’évolution, avec une authentique volonté de complémentarité active.
Par complémentarité active, nous évoquons une complémentarité qui ne serait, ni
une simple juxtaposition plus ou moins distante des différences, ni une unité
uniformisante ou formelle, mais une synthèse dynamique de ces différences.
Pour que cette complémentarité émerge progressivement
du brassage des expériences et des réalisations, nous avons
impérativement besoin d’un cadre de débat, de travail et d’information réciproque
qui puisse accueillir toutes les tendances historiques et sensibilités
contemporaines de la mouvance libertaire. Ce cadre pourrait émerger peu à peu à
travers des rencontres régulières entre tou-te-s
celles et ceux qui partagent ce besoin d’unité et de complémentarité active.
Nous l’avons déjà dit, un tel projet ne peut
naître que s’il associe dés le départ des représentant-e-s
de toutes les familles d’affinité et des individu-e-s
de tous horizons. Il ne peut naître que de la diversité pour s’adresser à la
diversité. Il ne peut naître que d’un dépassement pour susciter le dépassement.
On ne transmet le feu que si l’on en possède un peu, même sous forme de braise.
Attention aussi à la tendance récurrente à la cooptation étroite, au
fonctionnement par sympathie naturelle qui limite souvent la richesse du
brassage. Faire l’effort d’aller vers celui ou celle qui ne nous attire pas
spontanément, vers celui ou celle que l’on ne comprend pas spontanément, vers
celui ou celle qui nous demande un effort de communication particulier, de
persévérance, de réflexion, c’est déjà poser les bases d’un dépassement
fructueux.
S’il est indispensable de proposer un cadre
capable d’accueillir sans discrimination l’ensemble des sensibilités
anti-autoritaires, il n’est pas envisageable, du moins tant que le processus ne
se sera pas fortifié et affirmé, d’accueillir les hostiles. Les personnes ou courants
opposé-e-s à la démarche d’unité, retranché-e-s
dans des positions polémiques stérilisantes ou un scepticisme dur, torpilleraient
la dynamique d’unité avant même qu’elle ne prenne forme. Le débat avec les
polémistes et les hostiles pourra avoir lieu – nul n’est jamais exclu du débat
– dans une phase ultérieure. Dans une première phase, il semble sage de ne
confronter que des personnes ou groupes peut-être très différent-e-s
dans leurs approches mais ayant en commun, au minimum, la volonté ferme de
travailler à l’unité et un espoir sincère de réussir.
Il n’est pas inutile d’insister. Le but de
telles rencontres, si nous voulons qu’elles soient fructueuses, ne se limiterait
pas à un face à face tolérant de nos divergences, comme dans les réunions œcuméniques
où l’on apprend à «mieux connaître l’autre» mais d’une façon tout à fait
formelle, sans profondeur, sans jamais remettre en question le credo de son
église. Un tel face à face serait relativement stérile. Le travail de synthèse
– car il s’agit bien de cela malgré les difficultés à utiliser ce mot - n’est
pas la formation d’un syncrétisme, d’une addition hétéroclite de bouts
d’anarchismes disponibles sur le marché et vaguement colmatés avec des bons
sentiments, mais une transcendance de l’existant, une reformulation de
l’héritage commun préservant celui-ci tout en le dépassant et l’ajustant aux
besoins actuels. Ce projet est autrement plus ambitieux et délicat mais aussi,
paradoxalement, beaucoup plus réaliste (car les «additions hétéroclites» finissent
toujours par éclater sous la double pression de leurs contradictions internes
et des attaques extérieures), même si nous n’en discernons pas encore
clairement les contours, même si, comme le dit très lucidement Jean-Marc
Raynaud, «l'ébauche d'une solution est sans doute à rechercher en dehors des
sentiers battus de l'histoire de la quête de l'unité».
GESTATION
LENTE
Cette complémentarité active ne naîtra pas du
jour au lendemain. Elle prendra vie peu à peu à travers nos efforts et notre
obstination à la mettre au monde. Un certain processus de maturation, qui durera
peut-être des années, sera nécessaire. L’expérience montre que vouloir brûler
les étapes, accélérer artificiellement la maturation de la conscience et de la
capacité, produit des dérives centralisatrices, voir autoritaires et une certaine
superficialité des solutions. Un processus mettant réellement en œuvre la
participation de toutes et tous par la base est forcement lent et progressif,
il suppose de s’inscrire dans une perspective à long terme : celle du
monde futur que nous voulons bâtir. La conscience aiguë de poser les fondations
d’un autre monde doit nous pousser à la recherche de la qualité, laquelle est
souvent incompatible avec la hâte.
La plupart des théoriciens de l’anarchie ont
bien mis en évidence – et notre expérience le confirme – que c’est souvent pour
tenter de résoudre artificiellement les antagonismes, les disharmonies, que
l’on recourt à l’autorité. La volonté d’obtenir l’unité et l’ordre, à tout
prix, rapidement, sans prendre le temps d’aborder les problèmes à la racine, sont presque toujours les fondements de le prise de pouvoir.
A l’origine de cette dérive, on ne trouve pas forcément la soif de domination
et l’ambition personnelle mais parfois, simplement, le désir ardent d’en finir
avec une période de paralysie ou de chaos, le désir sincère de faire avancer la
cause, de débloquer une situation et de gagner en efficacité. «L’enfer est pavé
de bonnes intentions» dit le proverbe.
La démarche d’unification serait également
susceptible d’offrir un espace de gestion des conflits, pour reprendre
l’expression de Jean-Marc. Un espace où l’on apprendrait à vivre les
divergences de façon constructive et…libertaire! La société anarchiste n’est
pas et ne sera jamais une société lisse, sans oppositions ni contradictions.
Sur ce point, ce qui différencie la société anarchiste de la société autoritaire
n’est pas l’absence d’antagonismes mais une façon différente de gérer les
antagonismes. Dans la mesure où nous renonçons à l’autorité du juge, de la loi
et du pouvoir pour trancher les différents, un nouveau rapport aux conflits et
une nouvelle approche pratique de leur régulation reste en grande partie à
découvrir et à expérimenter, comme le reste. Nous évoquons souvent notre
volonté de supprimer les tribunaux mais nous n’avons pas encore renoncé à nous
juger les uns les autres et les conflits entre libertaires ne se sont pas
raréfiés au point de laisser présager qu’une société réellement nouvelle est en
train d’émerger dans nos groupes.
Les
conflits peuvent avoir différentes origines. Ce sont parfois des conflits de
sensibilités d’action, des conflits d’analyses et de méthodologies, mais ce sont aussi bien souvent des conflits directement liés ou
aggravés par des comportements négatifs individuels. Il y a encore un certain
tabou à aborder la question des comportements destructeurs et stérilisants dans
la mouvance libertaire. La brochure de Jean-Marc n'aborde pour ainsi dire pas
la question des comportements comme obstacles à l'unité (manque d'écoute,
attitude dominatrice, égotisme, rigidité caractérielle, ambition, besoin de
reconnaissance, orgueil, impulsivité, etc.). Pourtant, reconnaître avec
lucidité ces obstacles et chercher des moyens efficaces pour les gérer
collectivement est capital.
Un des
manques actuels des groupes libertaires, organisés ou non, semble être de ne
pas parvenir à identifier leurs propres ressources humaines et à exploiter (au
bon sens du terme!) ces ressources pour solutionner la question des comportements
négatifs.
Nous
avons toutes et tous des potentiels différents, c'est
ce qui fait la nécessité de la vie en société.
Un
grand pas en avant sera fait lorsque nous parviendrons à reconnaître les qualités
et compétences des un-e-s et des autres et à encourager
la mise en oeuvre de ces qualités et compétences. Ce ne sont pas toujours ceux
et celles qui s'affirment le plus et qui sont les plus connu-e-s
qui ont le plus de capacité à œuvrer dans ce sens... Par exemple, il y a dans
toutes communautés humaines des personnes plus douées que d'autres pour écouter
avec patience et impartialité, pour apaiser, pour créer des ponts ou des
médiations, pour susciter un esprit de conciliation, de réconciliation, etc.
Pourquoi ne pas utiliser les capacité de ces personnes
et les mandater pour des démarches de pacification, de rétablissement d'un dialogue
rompu, de réamorçage d'une relation?
Les
états généraux pourraient être une bonne occasion d’aborder ensemble ce genre
de problématiques et de dépasser les non-dits et autre politique de l’autruche
en la matière.
LE
PROBLÈME DE LA STRUCTURATION
Dans ce domaine une prudence et une vigilance
particulières s’imposent dans la mesure ou un simple
outil de coordination peut vite devenir, si l’on y prend pas garde, un centre
de décision détaché de la base. Toute rigidification
fonctionnelle ou structurelle, toute récupération ou accaparement de la démarche
par l’une ou l’autre orga refouleraient immanquablement
tout-e-s les participant-e-s
qui n’attendent plus rien des solutions d'unification organisationnelle et qui
ont souhaité jusqu’à présent se tenir à distance des lourdeurs structurelles ou
des amorces de centralisation ou d’hégémonie.
Il ne s’agit pas non plus de dresser la démarche
d’unification contre les organisations libertaires, comme Mao déclenchant la
révolution culturelle contre les cadres du PC chinois (en vue d’une reprise en
main du pouvoir et non d’une transformation de fond du régime…). La démarche
d’unification ne joue pas contre les organisations existantes mais dans une
autre perspective, une autre logique. Les orga
actuelles ont leur histoire et leur raison d’être, même s’il y a à l’origine de
leur création de bonnes et de moins bonnes raisons. Ces organisations apportent
ce qu’elles peuvent au mouvement libertaire global et correspondent à un
certain stade de maturité, de conscience et de développement du militantisme
collectif. Les saborder, sans avoir expérimenté et mûrit les possibilités d’un
autre stade d’«agir ensemble», n’aurait pas de sens. Les organisations
actuelles ont des défauts et des faiblesses, elles véhiculent aussi des
tendances centralisatrices et autoritaires, font parfois le lit de privilèges
ou de « rentes » de situations, mais elles jouent aussi un rôle
positif en évitant un éparpillement et une inconsistance encore plus grande du
mouvement libertaire. On peut se plaindre du pouvoir larvé qui pointe de temps
à autre son nez dans les organisations libertaires mais n’oublions pas que
l’apparition du pouvoir et de la centralisation ne se fonde pas que sur la
pulsion dominatrice vivante en chacun-e d’entre nous.
Elle se fonde aussi sur la passivité, le moutonnisme,
l’irresponsabilité, la paresse, la recherche de confort et de facilité, la
fascination pour les leaders, le manque d’esprit critique, d’autonomie, de
courage, bref, sur tout ce que La Boétie résumait
sous l’appellation de «servitude volontaire». Tant que les racines de la
servitude volontaire sont encore en nous (et elles le sont à divers degrés…),
un fonctionnement totalement dépourvu d’autorité est illusoire. Il ne s’agit
pas, par ce constat, de justifier le pouvoir et le centralisme, mais de comprendre
que démolir ce qui existe sans assurance de mettre quelque chose de mieux à la
place comporte plus de risques que d’avantages. Par contre, nous pouvons faire
en sorte que la démarche d’unité, sans mépriser les organisations actuelles ou
les mettre délibérément en difficulté, cherche à en dépasser les limites et les
aspects les plus problématiques, cherche d’autre voix pour l’action collective
libre. Si le processus porte des fruits, nous verrons bien ce qu’il adviendra
des orga actuelles, si le processus s’enlise et
n’aboutit pas, nous n’aurons au moins pas sacrifié nos outils existants. Casser
les structures actuelles pour les reconstruire un peu plus loin sous de
nouveaux vocables, comme cela c’est toujours produit jusqu’à présent, est perte
de temps. Essayons réellement de vivre autre chose !
À suivre… «Thierry Morales
(1)
Unité pour un mouvement libertaire, JM Raynaud et Babar, éditions du Monde libertaire
(Paris) - édition Alternative Libertaire (Bruxelles).
ON A REÇU…
Salut à toutes et à tous...
Ce petit mot pour vous dire que
l'initiative pour l'unité du mouvement libertaire continue à se développer... Une
réunion des signataires de la région parisienne est prévue prochainement. Pour y
participer : jf.mathe@free.fr
.
Une réunion des signataires de la
région lyonnaise devrait avoir lieu dans la foulée (infos Jcappache@aol.com).
Nous vous rappelons que des
signataires sont prêts à animer un débat dans votre ville, dans votre région...
que si vous voulez créer un collectif unitaire nous pouvons vous fournir les
adresses des signataires de votre coin (infos roger.noel@skynet.be ).
Un groupes de signataires bosse
pour le moment sur un projet de site web multilingue
sur le thème de l'unité libertaire (infos >ludo.gandolfo@wanadoo.fr ).
De nouveaux textes sur et autour de
l'Appel sont disponibles à la page http://users.skynet.be/AL/unite/html
.
La revue "Courant Alternatif" a consacré un
numéro spécial au thème de l'unité des libertaires (voir ci-dessous)...
Fraternellement... «B@b@r
(Roger Noël)
Les Colombiers Route
de la Cotinière 17310 St-Pierre
d'Oléron
UNITÉ DES
LIBERTAIRES ?
MYTHES ET RÉALITÉS DU MOUVEMENT
ANARCHISTE
À un moment ou l'Unité des
libertaire se discute sur toile de fond de manifestations antimondialisation
et de médiatisation des "Blaks-Blocks", ce
numéro hors série de Courant Alternatif livre un certain nombre de d'éléments
historiques et contemporains, théoriques et pratiques, qui fondent les lignes
de fractures qui traverse « le » mouvement anarchiste, sans prétendre retracer
son histoire complète.
Au
sommaire : voie étroite d'une convergence nécessaire / unité pour un
mouvement libertaire : lecture critique / quelle unité des révolutionnaires ? /
à propos de la lutte des classes et des racines du
mouvement anarchiste / ni plate-forme, ni synthèse / anarchiste et franc-maçon
? / la question coloniale / unité dans les luttes ? / appel pour une solidarité internationale libertaire.
Courant alternatif hors-série n°6
/ Troisième trimestre 2001, 36 pages, 25 F (4Eu) / À commander à Égrégore, BP
1213, 51058 Reims cedex.
E-mail : oclibertaire@hotmail.com
Site web : http://oclibertaire.free.fr/