Goulamas’K , Le Kri des Cigales, Skalopard Anonymes
Par Sylvain --

Voici l’une des dernières productions des Skalopards Anonymes avec Goulamas’K, un groupe festif qui existe déjà depuis quelques années. Malheureusement, une fois de plus, le Cd promo n’est pas accompagné des paroles donc je ne pourrais pas vous en parler très longuement : la plupart sont en espagnol et l’une des chansons s’appelle Zapata, on peut donc supposer que Goulamas’K est un groupe engagé...

Pour ce qui est de la musique, ben comme vous auriez pu le deviner avec le nom du groupe, ça tourne autour du ska... Par contre, ça ratisse large autour du ska... En effet, il y a vraiment de nombreuses influences qui viennent se greffer à chaque chansons : reggae, salsa, guitare saturé... C’est plutôt bien fait, mais je trouve que le Cd perd en homogénéité et on arrive pas trop à voir où ils veulent en venir... De plus certaines chansons (comme skatalunya) sont un peu facile et trop chantante...

Enfin bon, les amateurs de toute la vague festive actuelle ne manqueront pas d’apprécier, pour les autres jeter-y une oreille, on ne sait jamais...


goulamaska@aol.com            http://skalopards.free.fr/

Bandes dessinées

Francois Hombourger
Makhno L'Ukraine libertaire 1918-1921 Editions libertaires Editions du Monde Libertaire Tome 1 et Tome 2

Le parcours aventureux du jeune spartakiste allemand, Jürgen personnage imaginaire, nous conduit du Berlin insurgé à l'issue de la Première Guerre Mondiale, à la Russie révolutionnaire et l'immense espoir quelle soulève alors dans le monde.

D'abord enrolé dans l'Armée Rouge, il affronte la plus terrible des guerres civiles.

Expédié en Ukraine par le pouvoir central de Moscou afin d'imposer le nouvel ordre bolchévique, il y constate le rejet et l'hostilité des populations.

Croisant le destin exceptionnel de l'anarchiste Makhno, il rejoint finalement le peuple en armes et rencontre l'amour en la personne de     1'énergique et séduisante Natafia.

Pour construire une société libertaire, démocratique et pluraliste, les paysans ukrainiens doivent lutter pendant 3 ans contre les Allemands, les tsaristes, les nationalistes et les communistes qui veulent y instaurer leur dictature...

Dans cette fresque historique, des destins individuels écrivent l'épopée de cette révolution méconnue : l'Ukraine libertaire...

La suite en images...

En vente à Publico, 75011 Paris 20€. Ajoutez 10 % pour le port. Chèque à l’ordre de Publico.-

L'envoi est fait dès réception !

Les artistes du CEJIEL

À la galerie du MAD jusqu'au 19 Janvier

Jusqu'au 19 janvier, la galerie du Musée de l’Art Différencié vous propose de découvrir l’exposition " Les Artistes du Céjiel ", à la galerie du MAD, Parc d’Avroy.

Cette exposition présente toute une série d’artistes du Céjiel, Centre de jour liégeois. Elle se tient dans le cadre du 25ème anniversaire du Centre.Le Céjiel fut précurseur dans le domaine de la création chez les artistes handicapés mentaux. A l'heure où cette institution fête ses vingt-cinq ans, ses artistes témoignent plus que jamais d'une extraordinaire vitalité.

A travers cette exposition collective, vous pourrez découvrir les œuvres singulières de 18 artistes hors du commun. Parmis eux, nous retrouvons : Peh-How Pak, Guy Levêque, Thierry Petit, Natacha Hougardy, Nicole Daiwaille, Patrick Bodarwé, Luc Wos, Mady Cloesen, Véronique Mazay, Salvatore Difranco, Renza Pavezi, Fréderique Hermans, Luc Eyen, Marc Debruyn, Marie-Jeanne Germay, Isabelle Valle, Francine Evrard, Florence Genin, Paule Warnon et Patrick Anocq qui expose actuellement à la Soundstation (ancienne gare Jonfosse).

De nombreux artistes y témoignent une personnalité bien affirmée et se sont forgés leur propre style. Parmis ces artistes exposés, nous pouvons admirer le travail de Nicole Daiwaille qui s'inspire de photos puisées dans des magazines de peintures de maîtres ou de son environnement immédiat. Une même œuvre présente souvent plusieurs dessins disposés dans des espaces cloisonnés. Toujours, dans le registre figuratif, Frédérique Hermans réalise d'étranges portraits d'après
modèle. On retrouve un même intérêt pour le portrait chez Guy Levêque et Marc Debruyn mais réalisés de manière plus frustre. L'artiste d'origine chinoise Peh How Pak peuple ses dessins de nuées de petits personnages qui évoquent des pictogrammes. La démarche de Renza Pavesi est assez proche ; toutefois, les petits êtres auxquels elle donne vie semblent se dissoudre dans des couches picturales pour toucher à l'abstraction.

Les peintures de Patrick Bodarwé sont constituées de motifs stylisés, elles témoignent d'un sens aigu de la couleur et de la composition. Ce sens du décoratif caractérise aussi le travail de Natacha Hougardy : ses paysages montrent des voies de circulations et des habitations composées à partir de petits motifs géométriques alignés et superposés comme dans un jeu de construction. On peut également parler de paysages dans le cas de Patrick Hanocq et de Luc Wos dans la mesure où ils
évoquent des sortes de plans de villes vus du ciel. L'abstraction géométrique caractérise également les dessins d'Isabelle Valle mais selon une expression nettement plus dépouillée. Dans le cadre de cette exposition, nous pouvons également admirer le travail de Thierry Petit, Mady Cloesen, Véronique Mazay, Salvatore Difranco, Luc Eyen, Marie-Jeanne Germay, et de Francine Evrard.

Heures d’ouverture :- en semaine de 10H00 à 17H00.- le samedi de 14H00 à 17H00.- Fermé le dimanche ainsi que les jours fériés.

infos :
Musée de l’Art Différencié
Asbl Créahm
Tél. : 0032 4 222 32 95
Fax : 0032 222 39 70
info@madmusee.be

VIVE LA COMMUNE

En BD par Tardi et Vautrin

Les canons du 18 mars (tome 1)

L'espoir assassiné (tome 2)

En cette froide nuit du 18 mars 1871, de Belleville à la bute Chaumont, l'insurrection gronde: L'armée réquisitionne les cannons du peuple !

La Pucci dite "Caf'Conc", Trapagnan le capitaine déserteur, Fil de fer… ils sont tous là, avec a leurs tête Louise Michel (ne pas confondre avec l'enfoiré de Louis Michel hé hé), bientôt rejoints par Courbet et Jules Vallès, pour que vive la commune.

+ - 18 € le tome.

CHRONIQUE DE FILM

Bloody Sunday de Paul Greengrass
 Encore un film avec un sujet fort intéressant, donc sûrement encore un film diffusé par peu de cinémas... Enfin bon...

Il est ici question du conflit en Irlande du Nord. Nous sommes le 30 janvier 1972 et les catholiques organisent une grande marche pacifique pour obtenir des droits égaux à ceux des protestants. Le film se déroule donc presque exclusivement sur cette journée.
On y voit les hésitations des organisateurs face à l'interdiction de la manifestation par les autorités britanniques (et donc la menace de répression) ainsi que leur peur d'être débordée par la frange plus violente de leurs manifestants (en l'occurence l'IRA). Finalement on voit comment ce sont les autorités qui vont transformer cette journée en émeute où 13 manifestants trouveront la mort.

En ce sens, le film, même s'il traite de l'Irlande du Nord, n'aborde finalement que très peu les raisons de la manifestation, il pourrait donc se passer dans n'importe quelle pseudo démocratie qui sent monter le mécontentement d'une frange importante de sa population.

Seul bémol, j'ai eu l'impression que le réalisateur avait un peu trop tendance à vouloir faire pleurer le spectateur... En effet, quand on arrive à la fin du film avec en bande sonore "Sunday Bloody Sunday" on a du mal à se lever, on est comme scotché sur notre fauteuil par l'émotion. Mais finalement, est-ce possible de traiter d'un tel sujet sans tomber dans le mélodramatique??? Je ne sais pas, mais une chose est sûr, ce film vaut le coup d'être vu!

é Sylvain

CONCERTS

A la ZONE  42 quai de l'Ourthe Liege

Vendredi 10 Tampix Fiesta - dj's, performances, concerts. Windsor For The Derby (us)

Dimanche 12 The Birdwatcher (us)
Elektroschmitz

Vendredi 17 Moon Invaders

Samedi 18 Cyanhide (f) - Muncrackers (f)

Gent / Twede Zit, Overpoortstr. 47,

1st anniversary festival
11th- 14h00:THE IMPLODERS(ger - punkrock) + ROCKET 25(ger - punkroc''roll) + MUSIC IS MY GIRLFRIEND(ger - emorock) + THE LULLABELLES(hol - female punkrock'n'roll) + FOR THE DAY(ger - emopunk) + CLUSTER BOMB UNIT(ger - heavy hardcorecrustpunk) + BICKLE'S CAP(uk - streetpunk) + URBAN BLIGHT(fra - one man punk unit)
12th 14h00: THE POSHBLOKES(lux - oldschool) + MALKOVICH(hol - furious hardcore) + ANGRY MINDED(hol - freaky hardcore) + SKULLS AND FLAMES(hol - hardcore a la old DRI) + ACTIONS FALL SHORT(fra - hardcore/punk) + 86-IT(fra - youthcrew) + COMING DOWN(ger) (info: mail Geert: geert.mokwinski@planetinternet.be or www.thefrontline.be )

Un livre pour enfants

Pas comme les autres

Un livre écrit et dessiné par un père en exil pour sa petite fille, et qui s'adresse à tous les enfants. Un conte qui nous parle de la liberté pour tous les êtres vivants.

Un livre de MAURICIO GATTI

13€ Pc port compris  à A.A.E.L.

(Association pour l'art et l'expression libre)BP-1034  31023 Toulouse cedex

Le charme discret de l'érotisme antique

Le Musée d'archéologie méditerranéenne de Marseille va-t-il être orné d'une interdiction aux moins de seize ans ? En aucun cas… Et pourtant, l'exposition qui se déroule actuellement au centre de la Vieille Charité est plutôt osée. Le "petit musée érotique" montre 50 œuvres inédites à caractère sexuel datant de l'Antiquité, issues des mythologies égyptiennes, proche-orientale, romaines ou grecques. A l'heure où le débat sur l'interdiction de la pornographie à la télévision fait rage, cette exposition rappelle qu'érotisme et sexualité faisaient partie intégrante des sphères privées et publiques de nos ancêtres.

La pudeur avait relégué ces objets dans les réserves du musée. Cette collection, constituée depuis la fin du XIX^e siècle, avait été "subtilisée au regard du public parce qu'elle traitait d'un thème considéré alors comme indécent : l'érotisme", témoigne Muriel Garsson-Giuliani, commissaire de l'exposition et archéologue. Exposées pour la première fois, ces œuvres reposent sur des supports très divers : lampes à huile décorées de couples enlacés, statuettes ithyphalliques de Priape, divinité domestique, peintures sur vases évoquant le libertinage des banquets et une foule d'objets apotropaïques (relatifs à la superstition), telles des amulettes en forme de phallus, portées autour du cou et censées éloigner le mauvais œil et nourrir la fertilité. Le tout accompagné de poèmes, dont ceux d'Ovide ou d'Homère, pour mieux comprendre les pratiques amoureuses de l'époque.

Les amours divines, souvent tumultueuses, occupent une place de choix dans l'exposition. Muriel Garsson-Giuliani rappelle que ces sociétés aux croyances polythéistes avaient une mythologie bien particulière où les dieux, à l'instar de Zeus ou d'Osiris, se livraient à des pratiques hardies, telles l'adultère, la zoophilie ou l'homosexualité. Les hommes de l'Antiquité étaient-ils d'effrontés libertins ? "Tout est question de représentations, rappelle MurieGarsson-Giuliani ; le grand tournant reste bien évidemment l'arrivée du judéo-christianisme et de sa morale culpabilisante." Mais "le sexe était avant tout le seul et unique moyen pour survivre et ne pas disparaître", souligne l'archéologue. Cette fertilité, de la terre comme des êtres, était cruciale pour assurer la pérennité de l'espèce. Comment concilier cet impératif de reproduction avec une homosexualité omniprésente, particulièrement en Grèce antique ? Pour l'archéologue, l'homosexualité y est "une institution", naturelle pour ces jeunes hommes, entre 14 et 21 ans, qui l'apprennent au palestre (lieu public où l'on s'exerçait à la lutte et la gymnastique) et lors des longs moments passés à guerroyer ensemble. L'homosexualité féminine, quant à elle, n'est pas masquée ; "Sapho et Lesbos n'ont-elles pas donné leurs noms à cette pratique ?", constate Muriel Garsson-Giuliani. Et la bisexualité était monnaie courante. "Ce ne sont que des témoignages archéologiques. Il n'y a là rien de choquant", conclut-elle.

éCamille Le Gall