Du 30 octobre au 1er novembre 1910, 
à Barcelone: congrès constitutif de la
C.N.T 
(Confederacion Nacional de Trabajo). 
Syndicat anarcho-syndicaliste, rapidement majoritaire dans la classe ouvrière 
espagnole. Il jouera un rôle déterminant dans la révolution de 1936 (guerre 
d'Espagne).

C.N.T espagnole sur internet (en castillan): 
http://www.cnt.es/ 
  
Le 3 novembre 1983, 
mort de May PICQUERAY, 
née en Bretagne le 8 juillet 1898, militante anarchiste et syndicaliste.
Elle travaille 
très tôt comme jeune fille au pair au Canada, où elle fréquente le lycée de 
Montréal. Mais c'est à Paris vers 1918, qu'elle découvre l'anarchisme et milite 
dans les groupes libertaires mais aussi dans les jeunesses syndicalistes. 
Secrétaire de la Fédération des Métaux, elle assiste au congrès de la IIe 
Internationale syndicaliste rouge à Moscou en 1922, elle intervient auprès de 
Trotsky et obtient la libération de
Mollie Steimer et
Sonya Flechine. 
Arrêtée à son retour en France, elle est condamnée pour usage de faux papiers. 
Elle quitte peu après la C.G.T.U, lorsque celle-ci passe sous le contrôle 
communiste. Elle travaille ensuite comme correctrice de journaux puis comme 
secrétaire d'Emma 
Goldman à St-Tropez. Lorsque l'affaire
Sacco et
Vanzetti éclate, elle soutient 
activement les deux anarchistes, n'hésitant pas à envoyer un colis piégé à 
l'ambassade des Etats-Unis. Lorsque éclate la révolution espagnole, elle 
participe au soutien de celle-ci puis à l'aide aux réfugiés facilitant plusieurs 
évasions des camps. Durant la guerre elle fournit des faux papiers aux 
résistants. A la libération elle reprend son métier et milite dans le syndicat 
des correcteurs. Elle soutien ensuite l'action de Louis Lecoin en faveur des 
insoumis au service national. En 1974, elle crée le journal "Le Réfractaire". 
Cette militante infatigable a racontée ses années de luttes dans un livre:"May 
la réfractaire, 85 ans d'anarchie" (1979).
Extrait de son livre 
autobiographique:
"Les premiers mai 1920 et 21 furent particulièrement 
sauvages. En sortant de la Bourse du Travail, place de la République, les gardes 
à cheval nous chargèrent à coup de plat de sabre, et l'un deux me claqua la face 
de telle manière que je crus avoir la tête décollée. Je conservai longtemps la 
trace de son sabre sur mon visage." 
Les 7 et 8 novembre 1918, 
révolution et conseils d'ouvriers en Allemagne. La monarchie bavaroise est 
renversée et la république est proclamée par le socialiste Kurt Eisner, qui en 
devient le président. Il propose un ministère à l'anarchiste
Erich Muhsam, mais celui-ci refuse, 
préférant lutter avec
Gustav Landauer,
Ernst Toller,
Ret Marut (B.Traven), etc. pour la 
formation de conseils d'ouvriers et de coopératives autogérées. 
Le 7 novembre 1879, 
naissance de 
Benoit BROUTCHOUX
 Broutchoux
Mineur à 14 ans, 
puis terrassier dans le métro à Paris, où il devient anarchiste.
En 1900, de 
retour à Monceau-Les-Mines, il porte la contradiction dans les meetings 
socialistes. Le 2 juin 1900, après la mort d'un métallo gréviste tué par la 
police, il est arrêté et condamné pour "excitation au meurtre et au pillage" 
puis, par la suite, pour avoir frappé un commissaire.
En 1902, sous un 
faux nom, il trouve de l'embauche dans le bassin minier de Lens. Mais, dès la 
grève d'octobre, il s'oppose au "vieux" syndicat des mineurs (réformiste). 
Nouvelles condamnations pour "atteinte à la liberté du travail" et "usurpation 
d'identité". Il s'implique alors dans le "Jeune syndicat" et devient le 
rédacteur du journal "Le réveil syndical" puis de "L'action syndicale". Partisan 
de la grève générale, mais aussi propagandiste néo-malthusien et amour-libriste, 
il est condamné pour "outrages aux bonnes moeurs".
En mars 1906, 
après la catastrophe de Courrières (qui fit 1100 victimes), il est arrêté alors 
qu'il marchait, avec 2000 grévistes sur la mairie de Lens. Libéré de prison, il 
devient gérant d'un café, mais continue d'éditer le journal, grâce à une petite 
imprimerie.
En août 1907, il 
participe au
Congrès anarchiste d'Amsterdam, mais 
il subit de nouvelles condamnations en novembre, avec
André Lorulot, pour "incitation de 
militaire à la désobéissance", puis, en décembre 1909, pour avoir encouragé les 
grévistes du chantier du canal du Nord, et encore durant l'été 1911, pour son 
soutien à la lutte des ménagères contre la vie chère. En 1914, inscrit au "Carnet 
B", il est arrêté, puis mobilisé. Pris par les gaz en 1916, il est 
ensuite réformé. Il collaborera à "CQFD" 
de
Sébastien Faure, puis au 
"Libertaire".
Au Congrès 
"mouvementé" de la C.G.T, à Lille, en 1921, il est blessé par balle par un 
"camarade réformiste". En 1931, son fils, Germinal, est tué par la police. Dans 
la misère, et malade, il meurt le 2 juin 1944, réfugié à Villeneuve-sur-Lot.
Le 8 novembre 1892, 
à Paris,
Emile HENRY dépose une bombe à 
retardement destinée à faire sauter les bureaux de la compagnie des mines de 
Carmaux, mais la bombe, découverte, est transportée par un agent au commissariat 
de Police, rue des Bons-Enfants, où elle explose en tuant cinq policiers.
Extrait de "La 
java des Bons-Enfants" (paroles de 
Raymond Callemin):
"Dans la rue 
des Bons-Enfants,
On vend tout au plus offrant,
Y avait un commissariat
Et maintenant il n'est plus là.
Une explosion fantastique
N'en a pas laissé une brique
On crut que c'était Fantomas
Mais c'était la lutte des classes."
Le 9 novembre 1880,
Louise MICHEL rentre du bagne 
grâce à la loi d'amnistie, après 9 ans de prison et de déportation. Elle est 
attendue Gare Saint-Lazare par une foule énorme qui l'acclame aux cris de 
"Vive 
Louise Michel, vive la Commune, A bas les assassins!"
 Le 10 novembre 1889, 
à Barcelone, dans le Palais des Beaux-Arts, se tient le 
"Segundo Certamen Socialista" 
(deuxième Concours Socialiste). "L'anarchisme 
espagnol atteint, avec cet acte, son zénith culturel, qui est à la fois la 
manifestation culturelle et collective la plus importante de l'anarchisme 
mondial" 
(Vladimir Muñoz).
Les travaux de 
nombreux anarchistes sont portés à la connaissance, notamment ceux de Fernando 
Tarrida del Mármol "La teoría Revolucionaria";
Ricardo Mella "La Anarquía, su pasado, 
su presente y su porvenir"; etc. mais aussi ceux d'Anselmo Lorenzo, de
Soledad Gustavo, de Josep Llunas, 
etc.

 
11 novembre
Alors que 
les autorités françaises entretiennent (non sans nostalgie), le souvenir des 
barbaries guerrières, nous, anarchistes, avons une pensée pour nos compagnons de 
Chicago pendus sur l'autel du capitalisme.
Le 11 novembre 1887, 
à Chicago, August
SPIES,
Albert PARSONS, Adolphe FISCHER, 
Georges ENGEL,
Louis LINGG, condamnés à mort, sont 
pendus (sauf
Louis Lingg qui s'est suicidé la 
veille). Samuel FIELDEN et
Michael SCHWAB sont quant à eux 
condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Ils sont les victimes innocentes de 
la répression dirigée contre les anarchistes qui avaient choisi le
1er mai 1886 comme journée de lutte 
aux Etats-Unis, pour demander la journée de 8 heures. Le 2 mai, la grève 
s'étendit, les milices patronales tuèrent 6 ouvriers, et lors d'un
meeting de protestation qui suivit, 
une bombe fut jetée sur la police. Ce fut le début d'une féroce répression.
Ces événements 
tragiques sont à l'origine du
1er mai : journée de lutte 
internationale.

Libertad 
Le 12 novembre 1908, 
mort d'Albert JOSEPH, dit LIBERTAD, 
à l'âge de 33 ans. Né le 24 novembre 1875 à Bordeaux, de parents inconnus. 
Anarchiste individualiste redouté.
Bien qu'infirme, 
il est de toutes les bagarres, se servant de ses béquilles comme d'une arme. Il 
anime en octobre 1902, les "Causeries populaires", au 22 rue du chevalier de la 
Barre (Paris), ainsi qu'une bibliothèque. En 1905, il est le créateur de 
l'hebdomadaire "l'Anarchie", porte parole des individualistes. Après sa mort, le 
journal sera repris par
Lorulot.
Le 14 novembre 1909, 
à Buenos Aires (Argentine), un jeune anarchiste d'origine polonaise, 
Simon RADOWITZKY, 
tue à l'aide d'une bombe le chef de la police, le colonel Ramon Falcon, 
responsable d'un massacre d'ouvriers lors de la manifestation du 1er mai 
organisée par la
F.O.R.A.
Cela déclenche 
une violente répression contre le mouvement anarchiste, l'assaut par la police 
du local servant de rédaction et d'imprimerie du journal "La Protesta" et la 
destruction des machines. Le journal réapparaîtra en janvier 1910, mais sera à 
nouveau saccagé et incendié le
14 mai 1910, le contraignant alors 
pour un temps à la clandestinité.
Le 16 novembre 1895, 
sortie du premier numéro du journal "Le 
libertaire", de
Sébastien FAURE et 
Louise MICHEL
Le 20 novembre 1936, 
mort à Madrid de Buenaventura DURRUTI y DOMINGO. 
(Né le 14 juillet 1896, à Leon). Militant anarchiste et combattant espagnol de 
premier plan. Cheminot, (révoqué pour son appartenance à la
C.N.T.) il devient anarchiste, puis 
s'exile en France. De retour en Espagne en 1920, il adhère au groupe "Los 
Justicieros", puis "Los Solidarios" pour lutter contre les pistoleros du 
patronat et du clergé. Mais le groupe est décimé par la répression, ne restent 
avec lui que JOVER,
ASCASO, GARCIA OLIVER. Il crée, en 
France, la "Librairie Internationale". Départ pour Cuba, Mexique, Pérou, Chili, 
Argentine, Uruguay et retour en France, où ils sont accusés d'un complot contre 
le roi Alphonse XIII en visite en France. L'Espagne et l'Argentine demandent 
leurs extraditions L'Union Anarchiste et Louis Lecoin prennent leur défense. 
Libérés, expulsés vers la Belgique, Luxembourg, Suisse, Allemagne. Ils 
reviennent clandestinement en France. En 1931, 
DURRUTI
l'Espagne retrouve 
sa république.
D'avril 1931 jusqu'au 19 juillet 1936, 
Durruti prend part à de nombreux conflits sociaux (Fijols) 
et est arrêté plusieurs fois, déporté aux îles Canaries et mis au bagne jusqu'en 
1935.
Le 19 juillet 1936, la révolution 
espagnole éclate. Suite au soulèvement factieux de Franco, le peuple s'arme. 
Durruti participe à l'attaque de la garnison militaire de Barcelone (mort d'Ascaso). 
Le 23 juillet Durruti forme la colonne qui porte son nom. Il part en Aragon qui, 
une fois libérée, s'organise de façon libertaire. Saragosse ne put être reprise 
faute d'armes. La colonne Durruti est envoyée défendre Madrid menacée par les 
fascistes. C'est là que 
Durruti trouvera la mort, d'une balle perdue, reçue au poumon. 
Le 21 novembre 1831, 
à Lyon, quartier de la Croix Rousse, débute "La 
révolte des Canuts" (ouvriers de la soie). La ville entre en 
insurrection après que la garde Nationale eut tué plusieurs ouvriers. Des 
barricades sont érigées et le drapeau noir fait son apparition avec 
l'inscription : 
"Vivre en travaillant ou mourir en combattant".
 Le 
22 novembre 1831, à Lyon, suite de la
Révolte des Canuts. Les ouvriers 
prennent possession de la caserne du Bon Pasteur, pillent les armureries. 
Plusieurs corps de garde de l'armée ou de la garde nationale sont attaqués et 
incendiés. Les ouvriers se rendent maître de la ville, qui est évacuée par les 
autorités. La bataille est rude. Environ 600 victimes dont environ 100 morts et 
263 blessés côté militaire, et 69 morts et 140 blessés côté civil.
Le 22 novembre 1936, 
les funérailles de 
DURRUTI 
à Barcelone furent le théâtre d'une immense émotion populaire. Plus de 500 000 
personnes se pressèrent à l'enterrement de celui qui incarnait si bien la 
révolution libertaire espagnole, l'espérance d'un monde nouveau devenue 
possible. Ce fut l'une des manifestations ouvrière les plus importantes de 
l'histoire du prolétariat.
 Le 
23 novembre 1760, 
naissance de Gracchus BABEUF 
à Saint Quentin. Révolutionnaire français.
Il s'oppose à la 
dégénérescence bourgeoise de la révolution. Participe à la ligue des Egaux avec 
Buonarroti,
Sylvain Maréchal,
Jacques Roux,
Varlet et d'autres. Le "Manifeste des 
Egaux" demande l'abolition des propriétés terriennes individuelles, la 
constitution d'une communauté de biens, l'instruction pour tous, ainsi que le 
travail réparti, etc. Arrêté suite à une révolte, Babeuf est guillotiné le 27 
mai 1797 avec 30 de ses partisans. 
Extrait du 
Manifeste des Egaux (rédigé par Sylvain Maréchal) 
:"L'instant est venu de fonder 
la République des Egaux, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. Les jours de 
la restitution générale sont arrivés. Familles gémissantes, venez vous asseoir à 
la table commune dressée par la nature pour tous ses enfants".
Le 25 novembre 1904, 
naissance de PA KIN 
(Li Feigan). Ecrivain chinois, il découvre l'anarchisme à la lecture de
Kropotkine et d'Emma Goldman.
Il séjourne en 
France en 1927 où il écrit son premier roman "Destruction", puis il retourne à 
Shangaï où il écrira de nombreux romans qui le rendront célèbre. En 1949, il 
travaille pour les autorités communistes, et finit par se compromettre en 
soutenant le régime et en dénonçant les contestataires. Mais en 1966, il entre 
en disgrâce et subira des mauvais traitements. Pa Kin retrouve sa notoriété en 
1976, tant en Chine qu'à l'étranger, par ses romans qui dénoncent le système 
communiste, comme ses propres compromissions.
"Il va sans dire que 
le sort à lui infligé était injuste. De cela, j'avais déjà conscience à l'époque 
et je n'ai pas attendu aujourd'hui. Toutefois, je ne suis pas sorti des rangs 
pour prendre sa défense, je n'ai pas osé."
Du 23 au 25 novembre 1912, 
à Modène (Italie), constitution de l'organisation anarcho-syndicaliste 
U.S.I 
(Unione Sindacale Italiana). Elle comptera, un an après sa 
création, environ 100 000 membres. Vous pouvez retrouvez l'U.S.I (membre de l'A.I.T) 
à l'adresse suivante: 
http://www.ecn.org/usi-ait/
   
26 novembre 1920, 
en Ukraine, les bolcheviks rompent leur seconde alliance avec
MAKHNO, et l'armée rouge 
attaque Goulai-Polé, siège de la Maknovtchina, mais Makhno réussira à s'enfuir.
Le 30 novembre 1865, 
naissance de Teresa MAÑE (plus connue sous le pseudonyme de 
Soledad GUSTAVO) 
à Villanova i Geltrú (Catalogne).
Militante et conférencière de la 
Libre-Pensée puis propagandise anarchiste.
Elle naît dans une famille aisée qui 
lui permet de faire des études nécéssaires pour devenir enseignante. Militante 
de la Libre-pensée, elle donne avec Anselmo Lorenzo, Tarrida del Marmol et Pere 
Esteve des conférences pour contrer l'influence d'un cléricalisme rétrograde et 
milite en premier lieu pour un enseignement laïque (elle deviendra une des 
premières institutrices laïques d'Espagne). De sa rencontre avec
Joan Montseny dit Federico 
Urales naitra leur union et leur engagement mutuel au sein du 
mouvement anarchiste (certain assurent que Teresa, qui possédait une grande 
culture, était anarchiste depuis ses quinze ans). Elle se fixe alors à Reus, où 
elle fonde avec Joan une école, mais celle-ci est contrainte à la fermeture 
après l'emprisonnement de son compagnon. En 1889, elle obtient un prix au
Concours Socialiste barcelonais avec 
son travail sur l'Amour libre. La même année, elle se fixe avec Joan à Madrid 
(après son retour clandestin d'Angleterre) et édite avec lui la célèbre "Revista 
Blanca". En 1901, elle reprend ses tournées de conférences pour la défense des 
prisonniers politiques de Jerez.
Le 12 février 1905, elle donne 
naissance à une fille nommée
Federica Montseny. Ils retournent 
ensuite à Barcelone, où elle assiste Joan dans son écriture pour le théâtre, la 
littérature avec "Novela Ideal", la reparution de la "Revista Blanca"(1223) ou 
encore le journal "El Luchado"(1931). Elle est l'auteur de très nombreux 
articles, de traductions, (Louise Michel, etc.), mais aussi d'ouvrages comme "La 
Sociedad futura"(1889), "El Sindicalismo y la Anarquia"(1932), etc.
En plein exode, 
elle meurt à Perpignan le 2 février 1939.
D’après un 
travail de *Eric et *Cathy
 
 
 
Brève
 
· 
Le busher l'a dit et redit : "les U.S.A. frappent et 
frapperont où, quand et qui ils veulent" (Pour certain(e)s, ce slogan ne 
manquera pas de rappeler celui de l'O.A.S.) sans aucune considération pour ces 
"principes démocratiques" dont, au nom de dieu, il se prétend l'ange gardien : 
la souveraineté des Etats, le Droit international, les droits fondamentaux et 
libertés individuelles des gens… Ainsi, ce à quoi ont rêvé et rêvent encore les 
anarchistes, l'abolition des frontières, l'internationalisme…, est accompli par 
le busher mais à quel prix ! le monde n'est plus qu'une immense "réserve" dont 
la vocation est d'être la chasse gardée des maniaques étasunien(ne)s du revolver 
et les non- étasunien(ne)s réduit(e)s à l'état de cibles vivantes, de lapins ou 
autres pigeons sur lesquels il est possible de tirer à vue, en toute impunité. 
La justice sans limite et la liberté immuable du busher ? un permis de chasse à 
vie !