On a

reçu…

 

 

"Le Studio-Théâtre

de La Louvière, école de la tolérance ?"...

 

Quel courage... Ne pas signer un article calomnieux... J'attendais un peu  mieux d'AL, je ne cache pas ma déception !

Ma question est la suivante... Comment pouvez-vous assimiler tout un  groupe à un individu ? C'est un peu facile.

Certes un des acteurs de la troupe de Jean Louvet a molesté  sauvagement ce monsieur... C'est inexcusable et ce, quelques que soient les propos tenus par celui-ci (il n'est pas tout blanc non  plus). Mais pourquoi donc vouloir à tout prix mettre toute la troupe dans le même sac ?

"Quant à Babar-le-réformiste, il a appelé à voter Chirac, ce qui le situe à peu près et même tout à fait au niveau des communistes"... De nouveaux, j'attendais un peu mieux d'AL...

Le débat oui... Le pugilat non !

 

Fabrice

Abonné à AL

 

 

En ce qui concerne  "l'affaire du Studio-Théâtre de La Louvière", parue le mois dernier dans AL, il s'agissait  d'un communiqué qui nous a été envoyé par "El Batia Mort Soû", journal jovial, crédule et outrecuidant de la région de Mons, et que nous avons reproduit tel quel, ce qui explique l'absence de signature.

Quand à "Babar-le réformiste", si tu désires en savoir plus, tu peux consulter l'appel du groupe Bakounine "Si l'abstention pouvait changer la vie, elle serait interdite depuis longtemps" (diffusé par roger.noel@wanodoo.fr). Il figure sur notre web zine www.anarchie.be/AL   

Pour le reste, le journal ne souhaite pas poursuivre de polémique là-dessus.

 

 

 

"Je crois que nous passons à côté de notre objectif en faisant un journal trop anar"

 

Personnellement, je suis venu à l'anarchisme (ou du moins je me suis intéressé à l'anarchisme, pour ceux qui ne me jugeraient pas assez orthodoxe) par Alternative Libertaire quand j'avais 13 berges.

Ca fait donc  12 ans que je fréquente de près ou de loin les Zanars.

Si AL avait été aussi anar pur sucre qu'aujourd'hui, je pense que:

 

1) je n'aurais rien compris au charabia théorique que nous sommes parfois capables de pondre;

 

2°) aucun texte ne m'aurait permis une introduction. Au contraire, l'"ancien" AL par son ambiance générale était une sorte d'introduction vers les textes plus pointus. Sans les textes "pour de rire", je n'aurais probablement jamais eu l'idée ou le courage de lire les classiques).

 

En conclusion rapide, je crois que nous passons à côté de notre objectif en faisant un journal "trop anar" (je m'explique la ligne suivante sur ce qualificatif): nous n'amènerons personne, aucun néophyte, vers l'anarchisme avec des textes obscurs, trop théorique... Il n'y a pas de grand intérêt, je pense, à faire un journal que seuls les anars de longue date peuvent comprendre. Si c'est un bulletin de liaison que nous voulons, réduisons donc le tirage et les coûts...

 

Qu'est-ce que j'entends par "ne pas être trop anar":

 

1°) je ne veux pas dire qu'il faut que AL soit 100% d'accord avec les écolos dissidents, ou je ne sais quels mangeurs de carottes. Non, je dis juste qu'il faut être capable d'écouter leurs arguments pour enrichir (pour ou contre) notre réflexion.

 

2°) je veux dire cela pour amener à la réflexion anar ceux qui sont prches de nous.

 

Olivier

 

 

PETITE CHRONIQUE DU

RACISME ORDINAIRE

 

 

La scène a eu lieu dans un vol de la compagnie British Airways entre Johannesbourg et Londres.

 

Une femme blanche, d'environ cinquante ans, s'assied à côté d'un noir.

Visiblement perturbée, elle appelle l'hôtesse de l'air :

– Quelle est votre problème, madame?, demande l'hôtesse.

– Mais vous ne voyez donc pas?, répond la dame. Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres répugnants. Donnez-moi un autre siège.

– S'il vous plaît, calmez-vous, dit l'hôtesse de l'air. Presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible.

L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard.

– Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive. Toutefois, nous avons encore une place en première classe.

Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue :

– Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne en classe économique de s'asseoir en première classe, mais, vu les circonstances, le commandant estime qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi désagréable.

Et, s'adressant au noir, l'hôtesse de l'air lui dit :

– Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège en première classe vous attend.

Et tous les passagers autour qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent.

 

 

Transmis par Lenka G.